Le jeu aux mille titres

ou plus exactement aux 4830 titres

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Comment fonctionne-t-on normalement chez Oya ?

Nous aimons beaucoup un jeu, nous l'importons et le faisons jouer à Oya. Si le jeu plaît à chaque fois, nous essayons d'en éditer une version française.

Ce n'est pas très courageux, mais ceci explique la qualité exceptionnelle des jeux que nous éditons l'orgueil est aussi fréquemment hypocrite que la modestie » Jean Rostand).

Or, événement inhabituel pour Oya : nous publions un jeu 100% inédit.

Et en plus, le premier jeu d'un « jeune » auteur : Pampuk.

Mais tant qu'à éditer pour la première fois un jeu inédit, nous avons mis les petits plats dans les grands : Avec l'aide d'une jeune street-artiste, Inti Ansa, nous avons réalisé un jeu-œœuvre d'art ou chaque boîte est différente : design différent, titre différent. Chaque boîte est unique et numérotée (en bas à droite sous le logo Oya).

Voila pour l'écrin, mais qu'en est-il du jeu ?

C'est un jeu de souvenir et d'imagination :

Sur le grand tableau représentant un paysage, des couples sont placés face cachée. A son tour, un joueur retourne deux personnages et annonce à chaque fois son nom et où il se trouve : « Le fou dans la fontaine » et « le patron en prison » par exemple. S'il a retrouvé une paire (le fou et la folle par exemple), il la récupère et rejoue. Sinon, il recache les deux personnages et son tour est fini.

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Pourquoi un jeu de souvenir et pas de mémoire ?

Parce qu'ici, chaque association d'un lieu et d'un personnage raconte une histoire, fabrique des images dans la tête. Et, quand apparaît la patronne, tout le monde se souvient que le patron est en prison, pas par sa position sur le plateau, mais bien parce qu'il l'a sûrement mérité.

Qu'apporte donc de plus le Jeu au mille titres ?

- C'est une véritable fabrique à histoires. Maintenant, quand nous le faisons jouer à Oya, après qu'un joueur annonce une association lieu/personnage, les autres joueurs lui demandent « Pourquoi ?» et les joueurs, enfants ou adultes, inventent des histoires incroyables.

- C'est une leçon de grammaire cachée pour apprendre les prépositions locatives (chez, dans, sur, sous, à)

- C'est une source de vocabulaire pour décrire tous les lieux de la carte et tous les personnages (le plateau est bi-face : sur la face, des emplacements sont prévus pour les personnages, sur le dos, les personnages peuvent être placés n'importe où).

- C'est 3 autres façons de jouer : une pour les parents qui veulent raconter des histoires à leurs enfants, une pour les petits et une pour les plus grands qui force les joueurs, en fin de partie, à se souvenir à nouveau des histoires entendues en cours de partie.

- C'est aussi un jeu jouable avec des non-voyants, il suffit qu'un voyant participe.

Est-ce que c'est vraiment bien ?

Pour une fois, étant également créateurs, nous vous laisserons juger par vous même. Pour l'instant, la réaction des joueurs à Oya est unanimement positive et nous n'attendons plus que la vôtre.

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